Un récit d'une grande force, beau et implacable. « Gros, tu me laveras les maillots ? Les années passent, et les enfants grandissent. Elle nous avait laissés. Parfois les infirmières la maquillaient un peu, mais elles ne pouvaient pas cacher le jaune ocre qui prenait semaine après semaine son visage mal endormi, et surtout ses bras qui sortaient du drap, déjà en fin de vie. On n’allait pas à la messe, mais la moman voulait un petit quelque chose, enfin j’avais imaginé, on n’en avait guère parlé. Comme moi, il a dû parfois souhaiter de ne pas y aller à Bon- Secours, qu’il y ait un dimanche normal, ou au contraire quelque chose de bien exceptionnel qui nous aurait empêchés de faire la route, mais ça n’arrivait jamais, on n’avait rien de mieux, rien de plus urgent à faire, alors on allait voir la moman à l’hôpital. Il le fait bien, sans trop démonter l’adversaire. Attendez-vous à sortir bouleversés de ce roman, sensible et déchirant... Un premier roman étonnant par son style vif, ses phrases courtes et évocatrices. Revenir entier. Il avait des excuses toutes trouvées. Plus capable de m’asseoir à côté de lui, quand il était en larmes sur son lit, plus capable de lui mentir, de lui dire que cela allait bien se passer pour la moman, qu’elle allait revenir. Comme les dernières recommandations. Un roman tout en pudeur et en retenue aux formidables éditions de la Manufacture de livres. On lui en aurait donné vingt, trente de plus. Titre : Ce qu'il faut de nuit. Mais j’avais plaisir à fumer avec ce jeune gars comme si de rien n’était. La vie s’emballe. » Quand on avait découvert la maladie, elle m’en avait reparlé de l’avenir des enfants, mais c’était au début. PRIX FEMINA DES LYCÉENS - PRIX LIBR'A NOUS. Sur le coup des huit heures, après le service du souper, on sortait soulagés d’y être allés. C’est un récit court et intense, on le dévore la gorge nouée tant chaque phrase sonne juste. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Pendant des heures. Laurent Petitmangin est né en 1965 en Lorraine au sein d’une famille de cheminots. Attentifs aux conseils de la maîtresse. À sept heures, je me lève, je fais le café pour Fus, je l’appelle, il se réveille aussi sec sans jamais râler, même quand il s’est couché tard la veille. Il m’avait proposé une cigarette. Une très belle et poignante émotion nous étreint à la lecture de ce premier roman. Il parlait à Gillou, le réveillait le lendemain, lui préparait son déjeuner. Un roman fort et marquant parce que riche d'humanité ! Dans « Ce qu’il faut de nuit« , Laurent Petitmangin décrit le monologue d’un père racontant sa paternité qui se complique au fil du temps pour devenir inextricable. Les petits défauts dans la trame à force de les faire bouillir et de les passer à la Javel. Un livre fort, d'une finesse inouïe sur des sujets sensibles. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Il y avait l'avant. Elle allait à toutes les réunions de l’école, insistait pour que je pose un jour de congé et que je vienne aussi. Edité par la Manufacture de livres. Quand il y a eu match la veille, je lui lis les notes du journaliste. Un portrait de père extrêmement touchant ! Ce qu'il faut de nuit Fus s'arrache sur le terrain. Le club ne sait pas les retenir. “Je pense que ça a été une belle vie. Il dit avec une infinie justesse la violence que c’est pour un père de ne plus reconnaître son fils. Ce qu’il faut de nuit a devancé dans le cœur du jury lycéen le vainqueur du prix Femina 2020, Serge Joncour, lui aussi en compétition. Les dernières semaines, quand elle savait que c’était fini, elle n’avait pas fait le tour de sa vie et s’était abstenue de tout conseil. Ce qu'il faut de nuit. Cette critique est réservée aux abonnés Déjà abonné ? Penché sur la main courante, à l’écart des autres. Pourquoi ? Les peaux jeunes sujettes à l'acné peuvent mettre un soin à base de fruits pour purifier la peau. Et l’air toujours frais, même en plein été. Photo : DR. La maison d'édition : La Manufacture de livres: La Manufacture de Livres, éditeur indépendant, regroupe des auteurs français contemporains. Un premier roman inoubliable, Laurent Petitmangin écrit comme on vit. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. On lit ce livre la boule au ventre et on le referme plein d'empathie et la gorge serrée. Pas le Jérémy. Trop pour elle. Un bel endroit. Fus s’arrache sur le terrain. On fait attention à notre voiture quand on la gare près du stade. Un monde d’hommes morne. Leave a Reply Annuler la réponse. Pas toujours les mêmes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. Un beau roman réaliste qui nous conte l'amour paternel sans aller dans la démesure mais en gardant une profonde sincérité et une grande sensibilité. Happé d'un bout à l'autre par une écriture incisive, vive comme un match de boxe. cette présentation du roman destinée aux professionnels avec quelques mots de présentation de l'auteur. Il aime tacler. Tout donner, douter, accepter de pardonner, et par dessus tout aimer. Pingback: « Ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin (La manufacture de livres, 2020) – Les miscellanées d'Usva - 2 novembre 2020. Créé le 25/08/2020. Si elle en avait la force, elle se levait et leur faisait des gaufres ou des beignets. Je m’étais dit que ça marquerait le coup de passer à l’église. Faites de la place sur vos étagères de bibliothèque, Laurent Petitmangin débarque et il vous offre un grand roman. Il s’était excusé d’être arrivé en retard, mais ça roulait mal depuis la sortie de la nationale. Et chaque fois, Laurent Petitmangin trouve le mot juste. Faire gaffe, crevé comme je l’étais, un peu chlasse parfois, de ne pas faire une connerie. Il aime tacler. Il prend son assiette, se sert et va s’installer devant les programmes de l’après-midi. Il passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon. Éditeur : La Manufacture de livres. Autant dire que ce n’était pas gagné, tant ce sujet ne m’intéresse pas. Juste nous observer, sans même nous sourire. Roman court, pas un mot de trop, sur la paternité, la confiance, la vie qui coule sans qu’on en tienne les rênes. Ce qu’il faut de nuit fait partie des romans dont j'ai tellement entendu parler qu’il me semble les avoir déjà lus et mon attente s’en est trouvée changée, comprenez qu’elle s’est aiguisée. C'est un premier roman qui est rempli de beauté, tout simplement bouleversant ! Dans une pudeur délicate, Laurent Petitmangin offre un livre poignant, d’une grande humanité. » et puis repartent. Elle s’était démenée pendant trois ans avec son cancer. De moi peut-être. Il regardait les terrassiers s’activer sur la tombe de la moman, pour terminer avant la nuit. Et c’est fulgurant. L'auteur de l'article : ... Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Une fois, je lui avais dit : – Je vais déjà le faire pour moi », qu’elle m’avait répondu. Il tacle. Car il fallait bien nourrir mes deux zèbres, tenir bon sans boire jusqu’à ce qu’ils se couchent. Un ou deux gars au chômage depuis l’Antiquité. Programme, critiques, sélections : l'avis de Télérama sur les films, séries, documentaires et magazines, de plus de 300 chaînes de la TNT, du câble et du satellite. » Une belle blonde qui faisait son métier proprement avec les mots d’espoir qui vont bien. « La Lorraine est industrielle et elle le restera. Un moment qui ne m’apporte rien d’autre que d’être là, qui ne résout rien, rien du tout. On tracte ce qu’il faut. Il est également lauréat des prix des lecteurs des librairies Mots et images à Guingamp et de la librairie de Brignoles dans le Var. Une écriture directe, un livre poignant et modeste, bouleversant comme le poème de Supervielle qui donne son titre à ce premier roman. Qu’est-ce qui pouvait bien arriver le jour d’un enterrement ? Ce qu'il faut de nuit . Je dis à travers la porte : « Fus, lève-toi, c’est l’heure », et il est dans la cuisine quelques minutes après. Le lecteur se retrouve en apnée. (K. Les sujets sont toujours les mêmes, l’école du village qui ne va pas durer en perdant une classe tous les trois ans, les commerces qui se barrent les uns après les autres, les élections. Je ne crois pas que cela serve à grand-chose, mais il y a un jeune qui a le sens de la formule. Il a vingt-trois ans, Jérémy, un an de moins que Fus. Un premier roman magistral et d'une justesse folle, sur l'immense difficulté de la paternité et la transmission. Qu’est- ce qu’on ferait dimanche ? Jérémy. Tout simplement réussi et c'est ce mot, simplement, qui est la réussite de Laurent Petitmangin... Bravo. Les années passent, et les enfants grandissent. La moman n’était pas bravache. Avant de l'avoir lu. Les premières lignes de Ce qu'il faut de nuit, premier roman de Laurent Petitmangin, prévu à La Manufacture des livres le 20 août, nous emmènent sur un terrain de foot où l'on peut voir que "Fus s'arrache sur le terrain". Parfois, l’été, contents d’avoir ouvert la fenêtre. août 2018. Un 1er roman qui sonne et désarçonne. Une histoire de famille, de convictions, de choix et de … Pas toujours. La maladie de sa mère. La petite cahute qui sert aux apéros et à la remise du matériel a été repeinte l’année dernière. Quel beau premier roman ! Si vous êtes fan de lecture depuis des années, découvrez sans plus tarder toutes nos offres et nos bonnes affaires exceptionnelles pour l'acquisition d'un produit Ce Qu'il Faut De Nuit. Ce qu'il faut de nuit a déjà rencontré un fort succès ce qui lui a valu l'attribution plusieurs prix : Le Prix Fémina des Lycéens, Le Grand Prix du Premier Roman, le prix Stanislas 2020, le prix Feuille d'or des Medias 2020, le Prix du Barreau de Marseille ainsi que le prix Georges Brassens 2020. ISBN : 978-2-35887-679-7. À ne pas aller en cours. À la luxo. Un roman social juste et terrible. Sur ce que l'on porte, volontairement ou malgré soi. Quand la rage ne vous laisse comme option que de mettre l'autre à terre, ou de lui tendre la main.C'est l'amour inconditionnel d'un père qui doit faire face à la haine... C'est un récit où les émotions explosent, un tourbillon qu'on lit presque en apnée. Mais elle ne le disait pas. Loin des bancs, loin du petit groupe des fidèles. On habite le 54, mais on soutient Metz dans la région, pas Nancy. Le narrateur, qui travaille à la SNCF élève seul ses deux fils depuis la mort de « moman » après une agonie de trois ans, cancer. Un grand merci à eux. Il nous l’a ramené à la maison plusieurs fois. Rien n'est en trop, rien n'est gratuit dans la narration. Découvrez toutes les formules d'abonnement à Télérama. J'ai eu les larmes aux yeux dès la 12ème page ! Elle ne m’avait rien fait promettre. Loin aussi des supporters de l’équipe visiteuse. Qui finiront par partir. Suffisamment vicieux quand même pour lui mettre un petit coup. La plupart ne travaillent pas le lundi. Il y en avait le soir pour le souper et encore un saladier plein pour le lendemain. Bouleversante, l’écriture parle avec énormément de pudeur des sentiments familiaux. Trois ans de merde, sixième-cinquième-quatrième, où il m’a vu totalement impuissant. Deux frères, deux voies. Il y a des cons partout, des abrutis qui s’excitent dès qu’ils voient un « 54 » et qui sont capables de te labourer la voiture. Faire gaffe aux courts-jus. Pour les enfants aussi, c’était mieux, plus correct. On se les fait sucer dès qu’ils brillent un peu. Peut-on pardonner à son enfant lorsque celui-ci s'éloigne des valeurs qu'on lui a transmises, jusqu'à commettre le pire ? Le professeur avait juste haussé les épaules quand je lui avais demandé comment s’étaient passées les dernières heures. Magnifique texte qui m'a ému, on va dire que pour le Goncourt, c'est fait... Un roman entamé ce matin et lu d'un jet. C'est déchirant, sublime et vibrant, ça nous fait battre le cœur et c'est tout ce dont on a besoin. Latin et allemand. A l'occasion du Salon "Le Livre sur la Place", Laurent Petitmangin vous présente son ouvrage "Ce qu'il faut de nuit" aux éditions la Manufacture de livres. Un premier roman remarquable,fulgurant et terriblement émouvant ! Une histoire d'amour. Une vingtaine de gamins qui étaient arrivés en mars-avril avec les parents tout juste embauchés et qui avaient réamorcé une classe supplémentaire de cours élémentaire et une de cours moyen dès la rentrée suivante. En Lorraine, aujourd’hui. « Ce qu’il faut de nuit » est un texte oppressant, au commencement singulier puisqu’il évoque une passion familiale : le foot. Nous étions toujours les premiers, au premier rang, coincés derrière les petits pupitres des enfants. Villerupt, en Lorraine. Vous êtes connecté avec votre compte CANAL. Toujours pudique, Ce qu’il faut de nuit prend aux tripes. Quel uppercut que ce 1er roman ! Dans d’autres circonstances, ç’aurait été l’enfant modèle, vingt fois, cent fois, mille fois récompensé. Avec Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin signe un roman social aussi sublime que douloureux. En revanche, dès qu'il y a un souci, il faut agir en fonction de la nature du problème. Il y a ce moment avec les cris des gens, le bruit des crampons qui se collent et se décollent de l’herbe, le coéquipier qui râle, qu’on ne trouve pas assez tôt, pas assez en profondeur, cette rage gueulée à fond de gorge quand ils marquent ou prennent le premier but. Une écriture sobre et juste. Quand l'inimaginable surgit, sans prévenir, c'est souvent une question de rencontres, bonnes ou mauvaises, et les mauvais hasards ne pardonnent pas. La voix d’un père qui élève seul ses deux enfants, en Lorraine, dans un milieu modeste où l’on se tient les coudes et on garde la tête haute en allant voir l’équipe locale de foot. On ne parle pas. Fus s’en était toujours débrouillé. Un premier roman remarquable et très émouvant. Les années passent, et les enfants grandissent. Elle avait inscrit Fus au latin, parce que c’étaient les meilleurs qui faisaient latin, ça servait à bien comprendre la grammaire, c’était de l’organisation, comme les mathématiques. Suffisamment vicieux quand même pour lui … Votre abonnement CANAL vous permet de bénéficier des contenus Télérama réservés aux abonnés. Même pas capable d’arrêter de fumer. C’est mon tour. L’amour ne préserve pas de … Parfois le gars se rebiffe, mais Fus est grand, et quand il joue il a un air mauvais. La moman, elle, savait s’en occuper, de Fus et de Gillou. Auteur. Ce qu’il faut de la nuit, de Laurent Petitmangin, 187 p, 16, 90 €, La Manufacture de Livres. Nuit de surprise à l'Open d'Australie pour le début des 8es de finale. Je ne l’attends pas, il arrive qu’on a déjà presque fini de dîner avec son frère. Un récit à la fois touchant et tragique sur la transmission des valeurs familiales. Personne ne parle, tant qu’elle n’a pas coupé huit belles parts, bien égales. On a nos joueurs préférés, ceux qu’il ne faut pas toucher. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. Jérémy et Fus se sont vus jusqu’au collège. Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir. Quarante embauches d’un coup. Inespéré. Ils auraient le temps de faire de l’anglais en quatrième. Il s’appelle Fus depuis ses trois ans. Article réservé aux abonnés . Où étaient rangées les affaires d’hiver ? Quand je regarde Fus jouer, je me dis qu’il n’y a pas d’autre vie, pas de vie sur cette vie. Les années passent et les enfants grandissent. Même quand Gillou n’arrivait pas à dormir, qu’il avait peur, qu’il voulait sa mère. C'est un récit où les émotions explosent, un tourbillon qu'on lit presque en apnée. Qu’il pleuve, qu’il gèle. critique, avis sur Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin . Comme si le gamin ne passait pas ses dimanches à Bon-Secours. » Fus grand dès ses treize ans. Pour son entrée en littérature, Laurent Petitmangin frappe juste. C’était pas la vraie vie, pas comme ça que sa vie était faite en tout cas. Il paraît qu'un grand texte est universel, qu'il sait parler à toutes et à tous. Elle a mis du temps cette chaîne à se lancer, peut-être trop de temps. Pas une fois, il n’eut à aller voir le Jacky. Soulagé quand même. Ils attendaient qu’elle se rebiffe, qu’elle dise comme les autres, qu’elle allait lui pourrir la vie à ce cancer, le rentrer dans l’œuf. Personne ne l’appelle plus autrement. L’hôpital. J'en ai fait l'expérience : tout revient progressivement à la normale, ou presque. Ce roman est très fort. Souvent quand même. C’est comme ça. Jusqu'où peut-on vraiment aimer et soutenir ses enfants ? Il y a des romans dans lesquels l'auteur nous laisse observer depuis le jardin, de l'autre côté de la fenêtre, dans celui de Laurent Petitmangin on ne reste pas dehors, immédiatement on est invités à entrer, à pénétrer dans la maison peuplée par l'intimité de trois personnages. Ayant perdu toute foi dans une rémission qui ne viendrait plus. On aurait dit qu’ils lui en voulaient un peu de sa résignation, d’avoir donné une si piètre image. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Vous savez, monsieur, votre femme ne s’est jamais réellement révoltée contre sa maladie. La manufacture des livres. Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes Rentrée littéraire 2020 : nos coups de cœur cette année sont… Telerama n°3685 Fus l’aimait bien. Je le regarde jouer tous les dimanches. Ce qu'il faut de nuit raconte l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. On est quatre, cinq, rarement plus. Une histoire faite de petits riens, qui font une belle vie. Les rares embellies dont il fallait profiter. Ce qu'il faut de nuit. Qui sait dire en une page la merde qui noie nos mines et nos vies. Ce premier roman de Laurent Petitmangin vaut un bon essai politique. Mais je crois qu’elle énervait les médecins, pas assez motivée, pas assez de gueule en tout cas. Pingback: Les 25 lectures les plus marquantes pour Hugues en 2020 | Charybde 27 : le Blog - 8 janvier 2021 Elle râlait un peu auprès de Fus en disant qu’il aurait dû prévenir, qu’elle aurait fait la pâte plus tôt, la veille, que ç’aurait été bien meilleur, mais elle finissait par les faire ses beignets, croustillants, glacés de sucre. Un chant pour les pères. Valérie Caffier et Lucie Lisant, Librairie Le Divan à Paris, Mandy, Librairie les cordeliers à Romans-sur-Isère, Olivier, Librairie Le Neuf à Saint-Dié-des-Vosges, Laetitia, Librairie Maison de la Presse à Les Herbiers, Lydie Zannini, Librairie du théâtre à Bourg-en-Bresse, Delphine Eledjam-Cambet - Librairie AB de Lunel, Kim, Librairie Ombres Blanches à Toulouse, Antoine, Librairie L'oiseau moqueur à Sucy-en-Brie, Valérie Schopp - Librairie L'Arbre à mots à Rochefort, Aurélie Barlet, Librairie La Pléïade à Cagne-sur-Mer, Yann Leray, Librairie Alpha Bureau à Monistrol-sur-Loire, Matthieu Lartaud, Librairie Decitre à Grenoble, Alain Broutin, Librairie Pages d'encre à Amiens, Gilbert, Librairie Bleu comme une orange à La Talaudière. Et puis Fus a commencé à moins bien travailler. Qu’est-ce que j’allais leur faire à manger ce soir ? Les blogs polar en ont déjà parlé, c’est une des découvertes de la rentrée : Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin. Un roman social aussi sublime que douloureux. Il fait ce… Ceux au collège ont eu beaucoup moins de patience. Sa mère. Sauf que celui-ci existe vraiment. À tout compter, tant qu’ils mouillent le maillot, même avec des pieds carrés, ils peuvent bien rester. Mis à jour le 25/08/2020. De sa mère qui pouvait à peine quitter le lit. Vue directe sur la seule publicité du terrain, le kebab qui fait tout, pizza, tacos, l’américain, steak-frites dans une demi-baguette, ou le Stein, saucisse blanche-frites, toujours dans une demi-baguette. Ce livre met à nu les sentiments contrariés de ces trois personnages, dans une incapacité à se parler, à se comprendre. Fus ne m’avait pas lâché de toute la cérémonie, plein de tristesse, pénétré par cette journée. James Harden a été très en vue pour son premier match à Houston depuis son transfert à Brooklyn, avec un triple-double. On ira à Bon-Secours dimanche ». On avait déjà trente-quatre ans tous les deux quand notre Gillou est né. Deux fils, grand écart. Quelle découverte ! Je l'ai lu d'une traite et j'en sors scotchée. Ce qu'il faut de nuit, tout en pudeur nous conte ce que c’est que d'essayer d'élever un enfant, de bâtir un homme malgré les failles et en dépit d'une vie qui roue de coups. Décrite avec justesse, la relation du … Pingback: Les plus belles lectures de Marianne en 2020. Ce dimanche-là, on est tous restés chez nous. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Écouter le livre audio Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin, narré par Pierre-François Garel C’est mon dimanche matin. Dans un style un peu brut qui sonne juste, Laurent Petitmangin nous offre là un premier roman qui marque, émeut, bouleverse. Magnifique roman signé Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit brille par la fulgurance d’un style pourtant minimaliste qui sonde les cœurs et les consciences. Il faisait ce qu’il fallait. Ce qu’il faut de nuit, dont la langue épurée n’entrave pas l’émotion, est l’histoire d’une rupture filiale au temps de la mort des idéaux. La Manufacture du livre, avec ce premier roman qui prend aux tripes et qu'il est impossible de refermer une fois entamé, publie un incontournable de cette rentrée littéraire. de Cultura ainsi que des sélections de rentrée de la Fnac, de Decitre et du Furet du Nord. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes. Magnifique texte, un uppercut en plein coeur, notre coup de coeur de la rentrée littéraire ! Laurent Petitmangin. Je l’avais laissée dire sans prêter attention, puis elle s’était effondrée assez rapidement dans la souffrance et elle n’était plus revenue dessus. Tout ce qui lui arrivait m’arrivait.». Le pitch C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. C'est un premier roman qui est rempli de beauté, tout simplement bouleversant !! Ce récit bouleversant, sociétal est la somme de tous. Sur ce que nos enfants héritent et parfois subissent. Seul narrateur le père s’exprime à la première personne tout au long, nous entraînant dans un voyage intérieur mêlé de doutes et de culpabilité, entrelacs des « on fait comme on peut, quand on est parent ! La pelouse est belle depuis plusieurs saisons sans qu’on sache pourquoi. Mon peu d’énergie, je l’ai gardé pour continuer à travailler, continuer à faire bonne figure devant les collègues et le chef, garder ce foutu poste. Télérama, le site de référence des programmes TV et de l’actualité du cinéma, des séries, des médias, de la musique, des sorties culturelles... Notre sélection TV, replay, Netflix, Youtube... Laurent Petitmangin et Luis Sepulveda, les choix du libraire du jour, Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes, Rentrée littéraire 2020 : nos coups de cœur cette année sont….
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